Patir en corse 5 : Bonifacio

Au-dessus du magasin la charcuterie prend l'air à la fenêtre

Après les îles Lavezzi, puisque nous sommes de retour par bateau à Bonifacio, il faut se rendre dans la ville. Petit train touristique (nous aurons tout fait !) les enfants en profitent pour sortir le paquet de gâteau, je l’intercepte en père indigne, la faim sans doute, un deuxième paquet surgit aussitôt pour combler les estomacs.

Le train nous emmène du bas de la ville vers le haut passe devant le cimetière marin, mais ne s’arrête pas. Il nous dépose dans le haut de la cité, nous partons sans destination, tombons sur les escaliers du Roi d’Aragon, pourquoi pas ! De la mer nous avons vu le trait dans la craie ça nous tentait bien (photo ci-contre)! Véronique et Marie décident de nous attendre, Pierre, Coline et moi partons à l’assaut des 187 marches de l’escalier. Construit en une nuit selon une légende cet escalier mène à une source. Avertissement sans frais aux cardiaques et aux parents inquiets la descente est raide, la remontée est pas mal, mais surtout la fin du trajet, après les escaliers n’est pas très sécurisée(pas du tout sécurisée sur une partie).

Retrouvailles de Marie et Véronique assises près de la poste. Il est l’heure de partir mais déjà nous savons qu’il nous faudra revenir.

Et une semaine après rebelotte, cette fois encore nous arrivons relativement tôt, avant 10 heures en tout cas, et nous fonçons nous garer tout en haut sur le parking donnant sur le cimetière marin. De là haut nous ne savons plus par où commencer, alors nous partons sur le chemin de rondes, remontons vers Bonifacio, observons le paysage et le phare de l’entrée de la bouche par les meurtrière et les murs à demi-écroulés. Le vent siffle aux oreilles, il parait que Bonifacio est l’endroit le plus venté de l’île, tant mieux, ainsi, le ciel est dégagé, la Sardaigne bien visible.

Nous suivons les chemins et nous nous retrouvons sur les bunkers, là se trouve aussi la suite du parking et une entrée au cimetière marin, mais aussi un autre escalier à descendre puis à remonter, construit par les allemands pour descendre dans le fameux gouvernail de la Corse. Là encore les deux grands, Pierre et Coline, décident qu’il faut y aller. Super, comme pour l’escalier du Roi d’Aragon, seul l’adulte débourse ses 2,5 €uros. Le lieu est amusant à faire, quelques salles se visitent aussi avec quelques accessoires et munitions exposés. En haut Marie termine une crêpe, il est temps maintenant d’aborder ce cimetière marin qui me fascine tant, tous ces morts avec vue sur la mer, toutes ces maisonnettes accueillantes et toute cette paix qui règne dans le lieu méritent une visite et du recueillement….
Après le cimetière évidemment la ville, nous allons finir par y arriver ! Nous tombons sur un marché, le mardi, la faim approche, Pierre et Coline nous abandonnent et font le tour des étales goutant charcuteries et fromages corses, le marchand de savons d’Alep séduit Véronique qui étudie en long iet en large les produits proposés. Marie et moi cherchons et trouvons un escalier à l’ombre et attendons le résultat. Malgré un approvisionnement à l’étalage les deux ainés reviennent en proposant d’aller payer un morceau de fromage de brebis qui est drôlement bon, Véronique revient avec de quoi nous laver.

Fromage et savons achetés nous partons à la recherche d’un pain puis d’une place avec vue sur mer pour pique-niquer, pas très rentables pour les restos. Malgré le vent ça tape, nous remballons et partons vagabonder dans les ruelles. Linges suspendus, plaques d'ornement, escaliers raides, là une maison où a résidé quelques jours Napoléon et en face celle de Charles Quint. Cette ville est, bien que touristique, réellement fascinante, il y règne une atmosphère, un parfum de mystère un brin de nostalgie et une dose de romantisme.

Et une petite sélection de photographies réalisées sur place...

La craie dans un pays de granit fait de Bonifacio une ville à part en Corse


La couleur de l'eau fascine attention dans les escaliers du Roi d'Aragon de ne pas trop de pencher!
Fenêtre sur phare depuis le chemin de rondes

Il est passé par là


Le fameux fromage de brebis produit par un allemand en Corse

Romantisme : les amoureux gravent leurs passions sur les murs



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