En lisant "Sur la Route"
Un soir de septembre, le livre de Kerouac sur la table de chevet, j'imaginais le Road Book américain, le romantisme d'une jeunesse sur la route et tombais dans les mots les avalant au fil du temps comme le bitume est englouti par les roues d'une voiture américaine.
Un soir où la fée électrique s'en fut allée, je pus terminer le rouleau original entre déception et envie de la prendre cette route.
Sur la route, je pris des photos de ce bitume qui coule sous le ventre de notre véhicule, des lignes blanches pointillées ou continues, des chaussées droites ou déformées, des amis que l'on croise, de ceux que l'on quitte pour un jour ou à jamais, que l'on quitte un jour ou jamais.
Au bout de la route, une autre route, elle n'en finit pas, la fée électrique n'est pas revenue, au revoir, bonne nuit mon petit, un dernier souffle, la lumière file en fumée bleue...
Un soir où la fée électrique s'en fut allée, je pus terminer le rouleau original entre déception et envie de la prendre cette route.
Sur la route, je pris des photos de ce bitume qui coule sous le ventre de notre véhicule, des lignes blanches pointillées ou continues, des chaussées droites ou déformées, des amis que l'on croise, de ceux que l'on quitte pour un jour ou à jamais, que l'on quitte un jour ou jamais.
Au bout de la route, une autre route, elle n'en finit pas, la fée électrique n'est pas revenue, au revoir, bonne nuit mon petit, un dernier souffle, la lumière file en fumée bleue...
The End